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Préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources

Une gestion respectueuse des espaces paysagers

Orchidée sauvage au Parc des Vassaules Orchidée sauvage au Parc des VassaulesTroyes compte 95 hectares d’espaces paysagers et 13 000 arbres dont 4 400 d’alignement. Des espaces que la Ville gère aujourd’hui de manière différenciée.

Les services municipaux s’attachent à adapter à chacun des espaces un protocole de plantations et d’entretien spécifiques en fonction de la nature des sols, du taux de fréquentation, des activités ludiques possibles…

Des surfaces, auparavant engazonnées et tondues régulièrement ont ainsi été rendues à la nature : en 2011, la Ville comptait 7 500 m² de prairies naturelles et 6 880 m² de prairies fleuries.



Symbole de la plus value écologique de ce mode de gestion : une espèce d’orchidée sauvage (Ophrys Apifera) a été re-découverte aux Vassaules en 2011.






Mettons nos murs au vert Opération "Mettons nos murs au vert"Si cette gestion préserve la biodiversité, elle permet également de faire des économies en moyens humains et matériels. En effet, les services de la Ville appliquent une gestion raisonnée : aucune utilisation de produit phytosanitaire, limitation de l’apport d’eau potable par l’implantation de systèmes de récupération d’eau de pluie ou transformation des déchets verts en paillage ; etc.

En 2010, cette politique de gestion a été saluée par le jury national des Villes et Villages Fleuris, qui a attribué le label Quatre Fleurs à Troyes.

En outre, depuis 2008, la conception et l’entretien de tous les espaces publics (parcs, jardins et voiries) sont gérés par un pôle unique, le Pôle Cadre de vie et Développement Durable, pour faciliter la cohérence des aménagements. Ses services travaillent sur le terrain et sur la réalisation de chartes internes de qualité, documents de référence qui viennent compléter les outils règlementaires.
Une « Charte de l’Arbre » visant à rassembler les outils juridiques et techniques pour assurer la pérennité des éléments paysagers est ainsi en cours d’élaboration.

 

 

 

 

 


Des conteneurs de déchets enterrés pour sauvegarder le cadre de vie

Rue Molé avec bacs roulants Rue Molé avant la mise en place de la conteneurisation enterréeEntre 1998 et 2000, la Ville de Troyes a instauré la collecte sélective sur l’ensemble de son territoire. Dans un premier temps, des points d’apport volontaire aériens pour le verre et le papier ont été installés autour de l’hyper-centre.

En 2004, quatre conteneurs enterrés ont été implantés sur le boulevard du 14 juillet. Le succès de ce système a encouragé sa généralisation à l’ensemble du Bouchon de Champagne. Anisi depuis 2009, 13 sites, soit 43 conteneurs enterrés, de tri et d’ordures ménagères, ont été installés dans le Bouchon.

Depuis le 1er janvier 2012, le Grand Troyes a repris le projet. A terme, la mise en service de 40 points de regroupement (130 conteneurs) est prévue pour couvrir les 130 hectares du centre-ville.

 

 

 

 

 

 

 

Pour chaque site, implanté à 100 mètres maximum d’un domicile, deux conteneurs (un d’ordures ménagères et un dédié aux déchets recyclables) seront installés. L’implantation de conteneurs verre et papier répond quant à elle à un maillage de 200 mètres.

Rue Molé aménagée La rue Molé réaménagéeLa conteneurisation offre aux usagers, qui n’ont plus à se soucier des jours et horaires de collecte, une plus grande liberté et participe d’un meilleur tri. Mais l’amélioration d’année en année du bilan de collecte des déchets recyclables est due avant tout aux efforts des Troyens.

En favorisant la diminution du nombre de sacs-poubelles abandonnés sur les trottoirs, les conteneurs enterrés améliorent la salubrité de l’espace public. Ils permettent également d’embellir le cadre de vie en réduisant les regroupements de bacs roulants à grand volume. Ce système permet en outre d’optimiser la collecte par les services publics. Les cuves de grande capacité, (5m3) représentent huit conteneurs roulants de 660 litres.

 

Le nombre de passage de camions bennes ainsi que les nuisances sonores et l’encombrement liés à la collecte sont donc réduits. Ce qui se traduit par une diminution de la consommation de carburant et de l’usure du matériel, synonymes de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre et d’économies pour la Collectivité.